L’été de l’amour était un phénomène social qui s’est produit durant l’été 1967, quand pas moins de 100 000 jeunes ont convergé dans le quartier de Haight-Ashbury à San Francisco. Connus sous le nom de « hippies », ces gens préconnisaienmt l’utilisation généralisée de drogues hallucinogènes, une position anti-guerre et une politique d’amour libre. Bien que centrée sur la côte ouest des États-Unis, la culture hippie s’est répandue aussi loin que New York et, dans une moindre mesure, en Amérique du Nord et en Europe.
Pendant cette période, l’accent a été mis sur le partage et la communauté et un certain nombre de magasins gratuits et de cliniques médicales gratuites ont été créés. Le musicien Scott McKenzie a enregistré la chanson « San Francisco (Be Sure to Wear Flowers in Your Hair) » qui a servi à promouvoir et à populariser les « enfants des fleurs » de San Francisco. Sortie en mai 1967, la chanson connut un succès instantané. Il a suivi une foule de groupes rock américains avec des noms sauvages et psychédéliques comme The Strawberry Alarm Clock, The 13th Floor Elevators, Vanilla Fudge et The Electric Prunes. Les groupes plus sérieux étaient Jefferson Airplane, The Grateful Dead , The Doors et The Byrds.
La couverture médiatique des hippies a attiré l’attention de personnes de différents groupes d’âge et d’affiliations politiques et la théorie sociologique d’un écart entre générations est apparue dans les années 1960, quand la jeune génération semblait aller à l’encontre de tout ce que leurs parents avaient cru. La musique, les valeurs, les vues gouvernementales et politiques ainsi que les goûts culturels étaient tous en conflit. L’écart entre générations a également créé un écart parallèle dans la langue dans toute la société, créant des complications dans la communication quotidienne à la maison, au travail et dans les écoles. Alors que les nouvelles générations cherchaient à se définir comme quelque chose de différent des autres, elles adoptairent un nouveau langage et de l’argot, permettant à une génération de créer un sentiment de division par rapport à la précédente. Combiné avec une musique différente et de différentes sensibilités, la dernière partie des années 1960 a vu un bouleversement général à tous les niveaux de la société.
J’ai choisi de mettre en vedette la musique de Jefferson Airplane, un groupe rock américain basé à San Francisco qui est devenu l’un des groupes pionniers de l’époque. Formé en 1965, le groupe a défini le son de San Francisco et a été le premier de la région à atteindre un succès commercial international. Ils ont joué au festival Monterey Pop (1967), à Woodstock (1969), au concert d’Altamont (1969) et le premier festival de l’île Wight (1968) en Angleterre. Leur disque « Surrealistic Pillow » (1967), le titre parfait pour l’époque, est l’un des enregistrements les plus importants de l’été de l’amour. Deux chansons de cet album, « Someone to Love » et « White Rabbit », font partie des « 500 Greatest Songs of All Time » de Rolling Stone Magazine. « White Rabbit », avec ses imageries d’Alice au pays des merveilles, est à mon avis la meilleure chanson de la décenie.Jefferson Airplane était composé de Marty Balin (guitare et voix), Paul Kantner (guitare, voix), Grace Slick (voix), Jorma Kaukonen (guitare principale, voix), Jack Casady (basse) et Spencer Dryden (batterie). Le groupe a été intronisé au Rock and Roll Hall of Fame en 1996 et a reçu un Grammy Lifetime Achievement Award en 2016.
Plus tôt cette année, j’ai reçu une visite de deux musiciens, Carl Wilson du Québec et Richard Trahan de l’Allemagne, qui, au début des années 1980, avaient enregistré un disque de duos de guitare acoustique écrits par leurs compositeurs préférés, y compris deux de mes propres compositions. Nous sommes amis depuis. Pendant leur visite, je leur ai joué mon enregistrement de « Coming Back Top Me » et Carl a joué la pièce instrumentale de Jorma Kaukonen intitulée « Embryonic Journey » sur ma guitare 12-cordes électrique. Les deux pièces sont tirées de l’album « Surrealistic Pillow » et les deux sont présentés ci-dessous.Pour entendre les pièces, cliquez sur le titre ci-bas.
Carl Wilson – guitare 12-cordes électrique
Richard Séguin – voix, guitare acoustique, mandoline, contrebasse électrique