Le soul des années 60 était la bande sonore de mes années de formation. Je me lutais avec la danse et la rencontre de filles, comme tous les autres ados de l’époque, mais la musique sur laquelle on se fréquentait était les doux sons de Memphis (Stax Records), New York (Atlantic Records) et Alabama (Muscle Shoals Studios). Pour la musique, c’était le meilleur des temps – Ray Charles, Aretha Franklin, Sam and Dave, Otis Redding, Wilson Pickett, Booker T. and the M.G.’s, et tellement d’autres superbes chanteurs. Remarquez que je ne mentionne pas Détroit et Motown Records. Pour moi, Motown est comme un oncle disgracié, quelqu’un que vous respectez peut-être mais que vous ne pardonnerez jamais. Je me suis toujours méfié de Motown – c’était beaucoup trop lisse et scintillant pour mon goût et j’ai toujours cru que rien de bon n’en surviendrais. Puisque ce qui est devenu de Motown est le disco, on arrête là.
Je n’ai jamais pensé qu’on enregistrerait, Roch et moi, quelque chose du sombre puisard de la musique contemporaine, mais j’imagine qu’il ne faut jamais dire jamais!
Richard Séguin – voix, guitare acoustique, guitare électrique, bass électrique, guitare MIDI (piano électrique)
Roch Tassé – batterie