Annie Powers
Peu de gens de l’est ontarien n’ont pas connus ou n’ont pas entendus parler du Dre Annie Powers (1907-1989). Fille du Dr Martin Powers et dont les deux frères étaient aussi médecins, elle fut enseignante, conseillère scolaire et surtout médecin de famille pendant 40 ans. Établie à sa ville natale de Rockland, son dévouement ne s’arrêtait pas à soigner les gens mais aussi à s’occuper de leur bien-ètre. Elle visitait des patients de tous les villages avoisinants, même en traineau l’hiver. À une époque où il n’y avait pas de régime universel d’assurance-maladie, elle offrait régulièrement ses services gratuitement aux malades dans le besoin et allait mème à fournir nourriture, vêtements et huile de chauffage aux plus démunis. Et c’est dans le silence et l’humilité que le Dre Powers exercait ces gestes de bienfaisance. Le Dre Powers a reçu plusieurs marques de reconnaissance dans sa vie et, en 1980, est devenue membre de l’Ordre du Canada. Elle est enterrée ici à Rockland.
Sur une note plus personelle, j’ai visité le cabinet du Dre Powers quand j’étais petit et Annie venait régulièrement chez-nous pour soigner ma mère. Je me souviens particulièrement d’un incident survenu quand j’étais garçon. Nous étions en train de pêcher au quai de Rockland au bout de la rue Edwards quand je me suis élancé de toutes mes forces et planté mon ameçon fermement dans le genou de mon frère Robert derrière moi! Avec l’aide de notre cousin
Jacques Hamon pour supporter mon frère, nous avons monté la grande côte de la rue Edwards jusqu’au bureau du Dre Powers. Sa réceptionniste Pierrette a amené Robert dans le cabinet et, peu de temps après, il est sotit tout neuf! Bien sûr, mes parents n’ont jamais reçu de note pour ces services. Merci à Gilles Chartrand et au Musée de Clarence-Rockland pour tout la documentation. Voici cette valse celtique pour la grande dame de l’est ontarien, Annie Powers.
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South Indian, 1907
Quand j’étais jeune j’entendais souvent le son solitaire et lointain d’un train qui passait dans la nuit de l’autre côté de la rivière. J’ai aimé les trains depuis ce temps et surtout les centaines de chansons qui parlent des trains. Ma première composition à propos des trains fut “P’tit train va loin” sur mon microsillon “Eau de source”, que vous pouvez écouter ci-bas. Voici ma deuxième pièce en l’honneur des trains.
Au début du 20e siècle, les lignes de la compagnie ferroviaire Grand Tronc croisaient l’est ontarien entre Ottawa et Montréal. South Indian en était une des stations et son emplacement est maintenant le village de Limoges. Il y avait aussi une station à North Indian, qui est devenu le village d’Hammond, non loin de Rockland.
Merci à Gilles Chartrand et au Musée de Clarence-Rockland pour la superbe photo et l’inspiration. Voici la pièce “South Indian, 1907.”