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Subterranean Homesick Blues

Richard et Roch

Au début de 1965, un jeune de 15 ans met le nouveau microsillon de Bob Dylan sur la plaque tournante, met l’aiguille dans le sillon et tombe sur le cul en incrédulité. « Subterranean Homesick Blues », la première piste du microsillon « Bringing It All Back Home », est un tourbillon de paroles apparemment démentes par dessus un branlement d’instruments électriques. Le vieux Dylan, le héro du folk et le sauveteur d’une génération, celui qui nous avait donné « Blowing In The Wind » et « The Times They Are A-Changing », n’était plus.

On dit que le titre singulier de la pièce vient de « The Subterraneans », un roman de Jack Kerouac et de « Taking It Easy », une pièce ironiquement composée par Woodie Guthrie (la plus grande influence de Dylan) et Pete Seeger (un de ses plus grands dénigrateurs). Dylan lui-même dit que la pièce vient de la diction vocale de Chuck Berry sur sa classique anti-établissement de 1956, « Too Much Monkey Business. »

« Subterranean Homesick Blues » présente un aperçu parfait des années 60 avec ses références à la distillation de drogues, aux saisies, aux téléphones à l’écoute, aux émeutes des droits civiques (souvent dispersées avec des tuyaux d’incendie à haute pression) et une atmosphère palpable de paranoïa et crainte qui encercle le fameux « kid. » S’il y a un avis de Dylan que j’ai pris de cette chanson c’est « don’t follow leaders ». une doctrine pour toute ma vie.

La pièce « Subterranean Homesick Blues » fait l’objet d’un des premiers clips de films promotionnels, qu’on appelle maintenant clips musicals. Le clip est tiré du documentaire de D.A. Pennebaker, « Don’t Look Back », à propos de la tournée de l’Angleterre que Dylan a fait en 1965.

Contrairement à l’enregistrement original, mon arrangement de « Subterranean Homesick Blues » est dans le style traditionnel du blues et vient de Howlin’ Wolf (vrai nom Chester Burnett, 1910-1976), un des plus grands artistes de tous les temps, et sa très influente pièce, « Smokestack Lightning. » En particulier, Hubert Sumlin (1931-2011), le guitariste de Wolf a trouvé une des passes de guitare des plus éternelles pour l’enregistrement original de la pièce en1956. Quand j’étais jeune homme j’ai passé des heures à jouer la passe de Hubert Sumlin, travaillant sur des variations dans mon style de fingerpicking qui, plus de 40 ans plus tard, forment la base de cet arrangement.

Richard Séguin – voix, guitares électriques, bass électrique
Roch Tassé – batterie

Subterranean Homesick Blues

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Les frères Séguin jouent « For No One »

Robert et Richard

Robert et Richard


Aux alentours de 1966, les Beatles sont devenus des adultes. « She Loves You » fut remplacée par « She’s Leaving Home.» On ne pouvais pas trouver la joie de leur première musique pop dans des pièces comme « Nowhere Man » et « Eleanor Rigby.» Dans cette veine, « For No One » décrit la fin d’une liaison, où on se débarrasse de personnes comme du linge usagé – un gros choc pour la « génération d’amour » de 1966. Sauf si vous y étiez, c’est difficile de comprendre ou expliquer le sens du bouleversement social reflété dans les nouvelles paroles des Beatles à cette époque.

Cependant, les Beatles n’évoluaient pas seulement en paroles mais aussi en musique. Grâce à la contribution du producteur/arrangeur George Martin (1926-2016), souvent appelé le cinquième Beatle, leur musique s’est étendue dans plusieurs domaines précédemment inconnus de la musique pop. Par exemple, l’enregistrement original de
« For No One » a un ton tout à fait baroque, avec un clavicorde et un superbe solo de cor français, habilement joué ici par Alrick sur sa contrebasse.

Alrick

 

Robert Séguin – voix
Richard Séguin – mandoline
Alrick Huebener – upright bass

 

For No One

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« From a Buick 6 » de Bob Dylan

Richard et Roch

“From a Buick 6” fait partie du rendement phénoménal de Bob Dylan en 1965 avec ses deux microsillons “Bringing It All Back Home” et “Highway 61 Revisited.” À mon avis, la portée des 20 chansons sur ces disques n’a pas été et ne sera jamais égalée par n’importe quel artiste et a grandement contribué à la présentation du Prix Nobel en littérature de 2016 à Dylan. L’enregistrement original comprend Mike Bloomfield du superbe Paul Butterfield Blues Band à la guitare, le très influent Al Kooper à l’orgue, ainsi que les vétérans du studio Harvey Brooks à la basse et Bobby Gregg à la batterie. Steve Jobs a déjà dit que c’était sa pièce préférée de tout les temps.

Tout artiste doit reconnaître ceux qui le précèdent. Quand Dylan a branché sa guitare électrique en 1965, aliénant du même coup tous les puristes du folk et surtout Pete Seeger, il a clairement démontré que plusieurs de ses influences venaient du Rock ‘n Roll. Pour ma part, mon arrangement de la pièce remonte à une de mes plus grandes influences, Chuck Berry et son gros succès de 1959, “Memphis Tennessee.”

Richard Séguin – voix, guitares acoustiques et électriques, basse électrique et guitare MIDI (orgue B3)
Roch Tassé – batterie

From a Buick 6

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La musique des Appalaches

Richard et Roch

Dans les années 60, j’ai écouté tellement de musique en grandissant: Dylan et le renouveau folk, la musique pop des Beatles et une peste d’autres groupes rock hybrides, Miles Davis et le nouveau jazz. Ces artistes regardaient tous de l’avant et apportaient avec eux un changement. Par contre, parmi cette ruée folle, il y avait Doc Watson (1923‑2012), un vieux chêne aux racines profondes, et Doc lui, regardait de l’arrière.

Alrick

La chose la plus importante que j’ai appris de Doc Watson est le respect des personnes qui sont venues avant. Doc a appris une grosse partie de son répertoire en jouant avec Clarence Ashley (1895‑1967), un des artistes les plus importants de la musique traditionnelle des Appalaches. De même, Doc Watson est devenu une des plus grandes influences musicales de ma vie.

On appelle les Appalaches cette région de l’est américain qui comprend sept États, du Mississippi au sud jusqu’en Pennsylvanie au nord. Nommée « Apalachee » par les Espagnols, la région a toujours été reconnue, stéréotypiquement, pour des légendes comme Daniel Boone, les guerres entre les « moonshiners » et les « revenuers », des standards d’éducation très déplorables, des querelles de clans et de la pauvreté abjecte pour tous sauf les travailleurs dans les industries forestières ou minières, pas qu’ils en menaient beaucoup plus large.

Clarence Ashley & Doc Watson

La musique des Appalaches vient principalement de vieilles chansons anglaises et écossaises, de pièces de violon irlandaises et écossaises et du blues Afro-américain. Une musique au ton très noir, elle est dominée par des histoires de relations brisées pleines de refus, de délaissements et d’infidélité, se terminant souvent en meurtre.

Traditionnellement, la musique des Appalaches est jouée uniquement sur des instruments à cordes, notamment le banjo à 5 cordes, joué avec une doigté nommée « clawhammer » et accordé dans un accord ouvert à la quatrième nommé « sawmill » ou «  modal », ces deux caractéristiques développées par Clarence Ashley. J’accorde et je joue mon banjo dans « The Cuckoo » et ma guitare dans « Little Sadie » de cette façon en honneur à Clarence Ashley.

J’aime la musique des Appalaches depuis mon jeune âge et j’ai maintenant la chance d’en enregistrer, grâce à cette collaboration avec Roch Tassé et le nouveau venu Alrick Huebener, un excellent contrebassiste d’Ottawa. Et pour la première fois, je chante!

The Cuckoo

« The Cuckoo » est une chanson anglaise qui date du début du 19e siècle, dont le premier enregistrement est de Clarence Ashley en 1929. Dans les plus vieilles versions, le coucou est comparé à une amoureuse errante et inconstante. J’ai ajouté le verset sur la prison d’Angola, un de mes préférés, qui est tiré de « Junco Partner », un standard de la Nouvelle Orléans popularisé par Dr. John. Notre enregistrement a une saveur Cajun avec l’ajout du triangle, que les Cajuns de la Louisiane appellent « ‘tit fer. »

Richard Séguin – voix, banjo, mandoline, guitare acoustique
Alrick Huebener – contrebasse
Roch Tassé – triangle

The Cuckoo

Little Sadie

« Little Sadie » est une chanson des Appalaches qui date du 20e siècle, dont le premier enregistrement est aussi de Clarence Ashley, en 1930. Certaines vieilles versions de la chanson s’intitulent « Bad Lee Brown » mais il n’y a aucune indication connue d’un meurtrier américain nommé Lee Brown. Malgré que la batterie va contre la tradition des Appalaches, elle ajoute un aspect plus moderne à cette superbe chanson. Alrick joue les derniers accords avec un archet.

Richard Séguin – voix, guitare acoustique, mandoline
Alrick Huebener – contrebasse
Roch Tassé – batterie

Little Sadie

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Les frères Séguin – Time is on My Side

Robert et Richard

Robert et Richard

Je suis devenu adolescent dans les années 60, en même temps que la musique « soul » a fait son entrée dans le lexique de la musique populaire. C’était le temps des filles, des danses à l’aréna de Clarence Creek et de la douce musique « soul » jouée par les orchestres superbes des compagnies de disques comme Atlantic, Muscle Shoals et Stax. Aussi, une musique chantée par des géants comme Wilson Pickett, Sam and Dave, Otis Redding, Aretha Franklin, James Brown et plusieurs autres des meilleurs chanteurs de l’époque.

Roch Tassé

Roch Tassé

Pour moi, c’était tout ce qui sortait de Stax, la voix de Memphis, et leur orchestre maison très influente, Booker T. and the MGs.

La chanson « Time is on My Side » a été premièrement enregistrée en 1963 par le joueur de trombone jazz Kai Winding, qui voulait accéder au marché pop. Ont suivis en 1964 la version R&B de Irma Thomas et celle des Rolling Stones, considérée comme l’enregistrement de référence de cette pièce.

Notre version est un hommage à Stax, surtout avec l’ajout des cuivres, un premier pour nous, jouées sur ma guitare MIDI.

 

Robert Séguin – voix

Richard Séguin – guitares électriques, bass électrique, guitare MIDI (saxo baryton, saxo ténor, trompette), arrangement et voix secondaire

Roch Tassé – batterie, voix secondaire

 

Time is on My Side

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Les frères Séguin – Waiting on an Angel

Robert et Richard

Robert et Richard

 

Nous revenons à nos racines avec cette interprétation minimaliste, où la voix de Robert n’est accompagnée que d’une guitare et une mandoline.

Nous avons choisi « Waiting on an Angel », une pièce composée par Ben Harper, un chanteur-compositeur et multi-instrumentaliste dont l’instrument principal est une marque très rare de guitare « lap slide » nommé un weissenborn, fabriqué par Hermann Weissenborn à Los Angeles dans les 1920 et 1930. Harper a gagné trois Grammy et « Waiting on an Angel » est tiré de son premier disque, « Welcome to the Cruel World », publié en 1994.

 

 

 

Robert Séguin – voix

Richard Séguin – guitare acoustique, mandoline

 

 

 

 

Waiting on an Angel

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Les frères Séguin – You Better Move On

Robert et Richard

Robert et Richard

Au début des années 60, la musique populaire était dans un marasme. La plupart des héros du rock’n’roll étaient hors service – Elvis était dans l’armée, Chuck Berry était en prison pour une infraction à la Mann Act et Little Richard avait abandonné la musique du diable pour le sermon. D’autres comme Buddy Holly et Eddie Cochran avaient trouvé une mort prématurée. Le scandal « payola » de 1959 avait démontré jusqu’à quel point la corruption dans l’industrie du disque de l’Amérique du Nord dictait ce que nous écoutions. Donné le climat raciste des É-U à l’époque, la plupart de la musique était blanche et banale.

Roch Tassé

Roch Tassé

Durant cette pause entre la première et la deuxième vague du rock’n’roll, plusieurs artistes noirs du R&B étaient ignorés dans leur propre pays mais leurs disques faisaient leur chemin outremer où ils étaient constamment en demande chez les jeunes artistes britanniques. Les groupes comme les Beatles, les Rolling Stones, les Animals, Manfred Mann et le Spencer Davis Group saisirent les nouveaux sons de l’Amérique et mirent en évidence plusieurs artistes noirs qui autrement auraient demeuré inconnu. Un de ces artistes fut Arthur Alexander (1940-1993). Deux de ses pièces, « Soldier of Love » et « Anna (Go To Him) », furent enregistrées par les Beatles tandis que les Hollies et les Rolling Stones ont tous deux enregistré « You Better Move On. » Voici notre version de « You Better Move On » en hommage au grand et regretté Arthur Alexander.

Arthur Alexander

Arthur Alexander

Robert Séguin: voix

Richard Séguin: guitare acoustique, guitare électrique, guitare 12-cordes, contrebasse électrique

Roch Tassé: batterie

 

You Better Move On

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Les frères Séguin – Desolation Row

Robert et Richard

Robert et Richard

Bob Dylan est devenu la voix des années 60 en écrivant des chansons sur des thèmes contemporains, des chansons comme “Blowin’ in the Wind”, “A Hard Rain’s a-Gonna Fall”, et ”The Times They Are a-Changin’.” En 1965, Dylan a commencé à enregistrer avec des instruments électriques, ce qui l’a complètement aliéné de la communauté folk, et ses paroles, auparavant bien établi dans des sujets topiques, sont devenus de plus en plus abstraites. La publication des albums “Bringing It All Back Home”, “Highway 61 Revisited” (les deux en 1965) et “Blonde On Blonde” (1966) constitue, à mon avis, l’accomplissement le plus significatif de tout la musique contemporaine.

Roch Tassé

Roch Tassé

“Desolation Row”, tiré de “Highway 61 Revisited”, est un exemple caractéristique de cette nouvelle direction de Dylan, un rêve/cauchemar peuplé de caractères tirés de la Bible (Caïn et Abel), Shakespeare (Ophelia, Roméo), les contes de fées (Cendrillon), la littérature (Quasimodo), la légende (Robin Hood) et même la réalité (Einstein, Bette Davis). Pour un jeune de 15 ans, c’était vraiment intoxicant et je peux facilement avouer que ma vie a changée par conséquence. Après Dylan, c’est toute ma perception du monde qui a changée.

Robert Séguin: voix
Richard Séguin: guitare acoustique, mandoline, guitare MIDI (contrebasse)
Roch Tassé: batterie

 

Desolation Row

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Les frères Séguin – Cynical Girl et Everyday

Les frères Séguin

Les frères Séguin

Quand j’avais six ans, mon frère Gabriel, le musicien de la famille, ne pouvais que remarquer que je le suivais tout partout comme un chien de poche à chaque fois qu’il jouait les nouveaux enregistrements rock ‘n roll qu’il ramenait d’Ottawa. Gabriel m’a montré à jouer le tourne-disque et m’a donné accès à sa collection de disques, un simple geste de bonté qui a changé ma vie. J’aimais Jerry Lee Lewis, Chuck Berry, les frères Everley et Little Richard mais j’avais aussi une préférence pour Buddy Holly, dont les compositions exceptionnelles représentaient si bien l’innocence du temps. Il a connu plusieurs succès comme « That’ll Be the Day », « Peggy Sue », « Not Fade Away » et « Rave On. » Peut-être ma préférée des succès de Holly était « Everyday » (1957) avec son sense vif du temps et l’idée du future qui se précipitait vers nous. Ça me parlait, un jeune qui voulait tellement grandir.

Buddy Holly est décédé dans un crash d’avion le 3 février, 1959, à l’âge de 22 ans. Plus tard, Don McLean a fait l’éloge de cette tragédie dans sa pièce « The Day the Music Died (American Pie). » Le Big Bopper et Ritchie Valens sont aussi décédés dans ce crash.

Roch Tassé

Roch Tassé

Je ne pensais jamais revoir ce temps d’innocence mais en 1982, Marshall Crenshaw est arrivé sur scène et les comparaisons avec Buddy Holly étaient bien évidentes. Dans le film « La Bamba » sur la vie et la carrière de Ritchie Valens, Marshall Crenshaw a même joué le rôle de Buddy Holly. Crenshaw a connu plusieurs succès, dont ma préférée, « Cynical Girl. »

Voici notre hommage à l’innocence, un joyeux mélange de « Cynical Girl » et « Everyday. »

 

Robert Séguin – voix
Richard Séguin – guitares acoustiques, guitares électriques 6 cordes et 12 cordes, contrebasse électrique
Roch Tassé – batterie
 

Cynical Girl – Everyday

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Les frères Séguin – A Satisfied Mind

Les frères Séguin

Les frères Séguin

La composition de chansons, comme bien d’autres choses, a changée de façon spectaculaire après la deuxième guerre mondiale. La vie était soudainement fragile et il n’y avait plus de sens à composer des chansons confites qui ne portaient aucunement sur la vraie vie. La guerre avait laissé la mort entrer dans chaque famille, la pauvreté dans plusieurs et il y avait toujours l’angoisse de l’âge nucléaire. Plusieurs compositeurs ont commencé à écrire des chansons matures et honnêtes du nouveau monde, comme Hank Williams l’a fait avec ses hymnes de la détérioration des relations (Your Cheating Heat, I’m So Lonesome I Could Cry, Cold, Cold Heart). C’était à ce temps que « A Satisfied Mind » est née, un chef-d’oeuvre de la composition moderne dont les paroles vivront tout au long des temps.

 

Roch Tassé

Roch Tassé

Quand j’ai commencé à discuter de ce projet musical avec mon frère, la première chanson que nous avions considéré fut « A Satisfied Mind. » Elle était dans la classe des American Recordings de Johnny Cash, que j’aime tellement. La chanson fut composée par Joe « Red » Hayes (1926-1973), un violoneux qui est mort sur l’estrade, et Jack Rhodes (1908-1968), un producteur et compositeur professionnel installé à titre posthume dans la Nashville Songwriters Hall of Fame. J’ai aimé « A Satisfied Mind » la première fois que je l’ai entendue sur le premier disque des Byrds en 1965. La chanson a aussi été enregistrée par Porter Wagoner, qui en a fait un succès no 1 en 1955, ainsi qu’Ella Fitzgerald, Bob Dylan, Johnny Cash, Willie Nelson et Lucinda Williams, entre autres.

 

Nous aimerions remercier Tom Butterworth pour les services de son South Nation Studio lors du processus de mixage.

 

Robert Séguin – voix
Richard Séguin, guitare acoustique et électrique, mandoline, guitare MIDI (contrebasse)
Roch Tassé – batterie

 

A Satisfied Mind

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